S3 : Crises, relocalisation & obsolescence de l’ubérisation

Plan d'action 

Industries Grand-Est Menaces Opportunités Enjeux  Actions
Nouvelles technologies Perte de confiance généralisée dans les nouvelles technologies (plateformes, Fintech, systèmes connectés) qui s’avèrent défaillantes et insuffisamment sécurisées.

Perte de données massives. 

Remise en cause des data center.

Rejet de la technologie par une catégorie de consommateurs cf. S2.  Le négative Hype autour des applications liées (token, cryptomonnaies, smart contracts) prend de l’ampleur.

Limitation du développement de l'IoT et du big data.

Perte des financements institutionnels sur les technologies au profit de la sauvegarde de l’emploi.
 
Mise en place et généralisation des paliers de sécurité cf. Aéroports. 

Retour en force des systèmes de sauvegarde, back-ups.

Développement des clouds privés ou de formes de stockage plus locales.

Mise en place d'organes de contrôle (niveau local, national).

Intervention de l'Etat plus généralisée pour la protection des données.

Accélération de la relocalisation dans les industries.
 
Assurer le basculement vers les clouds privés.

Quel choix d'architecture SI retenir ? Pour les grands groupes fortement digitalisés il convient d’identifier des solutions palliatives au tout numérique.

Réinventer l'"usine du futur" post crash-technologique notamment par le biais de systèmes davantage sécurisés.

Proposer une offre plus diversifiée de technologies plus agiles
 
Généraliser les collaborations avec des hackers.

Développer les clouds hybrides.

Arbitrage cloud privé interne/externe en termes d’investissements humains et financiers.

Développer un système général de « disaster recovery » pour les entreprises du Grand Est.
 
Aspects financiers Arrêt des programmes d’investissements pour le développement des nouvelles technologies liées à l’IA et à la digitalisation.

Faiblesse de l’aide de l’Etat et de l’UE pour venir en appui aux entreprises impactées par le crash au bénéfice du soutien à l’emploi.

Abandon des Fintech pour les entreprises qui avaient investi.

Baisse du chiffre d’affaires globale à assumer et pour les industriels du Grand Est risque de forte récession.
Développement de l’économie circulaire et locale.

Soutien financier de l’Etat pour l’emploi (ex : chômage partiel, congé individuel de formation)

Nouveaux dispositifs de l’Etat ouverts aux citoyens afin de financer les entreprises locales (un nouveau type de livret ou d’autres dispositifs de réduction fiscale, par ex.)
 
Dispositifs à mettre en place pour inciter les investisseurs particuliers et locaux.

Sécuriser davantage les placements financiers et les investissements 

Capacité à dégager des ressources importantes pour investir massivement dans la sécurité des SI
 
Développer de nouvelles formes juridiques pour permettre la participation des consommateurs à la vie des entreprises.

Recentrer les placements vers des produits moins volatiles et liées aux technologies (immobilier, assurances, 

Développer les crowdfunding locaux et du crowdsourcing visant à trouver des solutions pour partager les risques financiers. 
 
Business model Perte du partage d'informations inter-entreprises et avec les consommateurs

Développement de l’hyperconcurrence entre les plateformes en ligne qui tend à affaiblir leurs marges et l’efficacité de leur modèle d’affaires

Remise en cause des GAFAM et de leur modèle d’affaires.
 
Croissance ralentie et forte pression sur les marges pour les plateformes d’e-commerce telles qu’Alibaba et Amazon.

Remise en cause globale des business model fondés sur les nouvelles technologies.
 
Recentrage des dynamiques industrielles au niveau local et national, repli identitaire

Economie circulaire, nouveaux canaux de distribution courts.

Opportunité de nouveaux réseaux sociaux post techno-crash plus locaux.

Coopétition accrue entre les entreprises auparavant concurrentes, mutualisation des process.
 
Nouveau marketing à envisager avec des actions de communication contextualisées à la situation pour redonner confiance aux usagers et rester compétitif.

Prévoir un nouveau mode de collecte des données.

Reconfiguration de l’architecture du Business Model pour créer une nouvelle proposition de valeur pour refidéliser les clients.
 
Participation active à la vie associative locale (source de recrutement et cible marketing).

Proposer un retour au « care » et à la qualité de la relation client pour renouveler la collecte de données.

Adapter la communication pour convaincre le consommateur de la reprise du contrôle de ses données.

Développer la vente directe depuis l’usine.

Renouveler les infrastructures pour garantir une production circulaire.

Créer un consortium local pour l’innovation et des investissements liés à la sécurisation des SI. 

Contribuer au développement local de nouvelles infrastructures type Lab mutualisées.
 
Process de production Difficulté d'adaptation des industries totalement robotisées.

Remise en cause de l’usage des IOT dans la production.

Vulnérabilité accrue pour la mise en sécurité des technologies.
Développement des « Digital twins » qui permettent de tester virtuellement des systèmes et qui proposent une sécurité accrue.

Meilleure maîtrise des étapes de la chaîne de production et des machines.

Opportunité à saisir pour les PME moins digitalisées et plus agiles.
Eviter l'arrêt de la production et la relocaliser selon les secteurs. 

Faire évoluer les modes de production en accord avec les nouvelles priorités d’investissement, les différents fournisseurs.

Élaborer les nouveaux process liés à la sécurité des SI.
 
Systématiser les « digital twins » et les contrôles sécurité.

Développer une norme de certification pour la sécurisation des SI.

Accentuer la phase de validation humaine dans le process de production.

Développer les échanges avec d’autres entreprises autour des best-practices en termes de sécurisation des SI.

Créer un réseau avec des artisans et/ou des profils d’ouvriers manuels mobilisables en cas de crash techno.
 
RH Menace sur de nombreux emplois qui ne sont plus adaptés. 

Augmentation du taux de chômage et précarisation accrue de certains métiers (Uber).

Problème de crédibilité des RH suite à la diffusion massive de données confidentielles.

Manque de personnel ayant les compétences suffisantes pour développer des systèmes plus sécurisés.
 
Nouveaux leviers d'emploi en partie dus aux aides de l'Etat et de l’UE pour répondre au crash technologique.

Moins de concurrence.
 
Acquérir et développer des compétences en matière de sécurité des SI.

Contribuer à l’accompagnement des métiers digitalisés.

Parvenir à accompagner le mouvement de territorialisation d’un point de vu RH.
 
Recrutement de profils hackers / experts en cybersécurité

Rechercher sur le territoire les compétences correspondant aux nouvelles approches ou bien les développer en interne par le biais de centres d’apprentissage et de formation. 

Remettre à l'honneur les métiers de l’intermédiation traditionnels (par exemple, experts et consultants).

Organiser le salariat à temps partagé pour des experts « mutualisés » avec différentes entreprises.

Remettre à plat les pratiques RH (recrutement, formation parcours) dans une perspective plus territoriale.
 

 

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